Ce que vous devez absolument savoir
Un dispositif ciblé
Salarié visé par un licenciement économique, vous pouvez adhérer au CSP si :
- votre entreprise compte moins de 1 000 salariés (ou se trouve en redressement ou liquidation judiciaire),
- vous êtes éligible à l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE), résidez en France, êtes apte physiquement à l’exercice d’un emploi et n’avez pas le droit à une retraite à taux plein.
Un délai de réflexion de 21 jours
- Vous devez être informé individuellement par votre employeur du contenu du CSP et de la possibilité d’y adhérer. A défaut, c’est à Pôle emploi de vous le proposer.
- A compter du lendemain de la remise du document d’information, vous disposez d’un délai de 21 jours pour adhérer au CSP (délai prolongé si vous êtes un représentant du personnel : licenciement soumis à autorisation).
- En cas d’adhésion, votre contrat de travail est rompu sans préavis à l’expiration du délai de réflexion. Les indemnités liées à cette rupture vous sont versées.
Les mesures de reclassement mobilisables
Pendant le CSP, vous pouvez :
- suivre une phase de pré-bilan,
- bénéficier d’un bilan de compétences, de mesures d’orientation tenant compte de la situation du marché local de l’emploi, d’actions de validation des acquis de l’expérience (VAE) et/ou de formation préparant à des métiers qui recrutent…
- travailler en CDD ou en contrats d’intérim de 3 jours minimum et dans la limite de 6 mois (dans ce cas, la durée du CSP peut être prolongée jusqu’à 15 mois).
Le conseil d’Actalians
Si vous souhaitez suivre une formation pendant le CSP, vous pouvez utilement mobiliser votre compte personnel de formation (CPF) pour participer au financement de votre projet.